© Julie Calbert

Pourquoi ne pas reprendre le temps d’observer, écouter et ressentir ? La chanteuse Emily Allison et le contrebassiste Boris Schmidt se sont unis pour délivrer un jazz délicat où la beauté est mise en exergue. Une musique qui prend le temps de poser les bonnes questions sur nos vies et son environnement.

Imaginez. Vous vous baladez dans une forêt. Vous avez envie de respirer un peu d’air pur, légèrement parfumé d’essence de pin et d’écorces séchées. Vous tendez l’oreille. Si une douce mélodie vient vous chatouiller le tympan, si un chant léger comme une brise et des cordes de basse comme un bruissement sourd, vous font frémir, vous êtes au cœur de Treehouse Days. Emily Allison et Boris Schmidt s’y sont rencontrés et ont développé, de promenades en flâneries, un jazz apaisé, influencé par une pop folk poétique et évocatrice. La voix tendre, douce et mélodieuse s’enroule comme une bruyère autour des rythmes sereins de la contrebasse. Le bonheur, emprunt parfois d’une légère mélancolie, ne peut que vous envahir et vous inviter à redécouvrir la beauté des choses et des âmes. Plus qu’un concert : un moment trop rare, intimiste et hors du temps. Régénérant.


Nouvel album : ‘Treehouse Days’ (Hypnote Records, à paraître le 14.03.2025)